Retour sur le blabla de Mai  » 1 commune : 3 restaurations collectives, et si on mutualisait? »

« On redécouvre le plaisir de préparer des produits frais et locaux » 

« Personnel revaloriser dans ses taches au quotidien »

« Des parents d’élèves ont changé d’école pour la cantine »

C’était le dernier mercredi du mois de mai, nous avions pour invité Delphine Marot, salariée de l’association CPIE Forêt de Brocéliande, pour échanger avec nous sur le projet de mutualisation de restauration collective sur Concoret.

Retrouvez le podcast de l’émission ici.

La vidéo du blabla :

 

C’était pour l’occasion du blabla de mai 2018 ! 

La question de l’alimentation a toujours fait partie du CPIE du fait d’une activité d’hébergement et de restauration. Ce sujet occupe un poste depuis 2013. L’enjeu a pris de l’ampleur depuis la crise agricole. 

Le CPIE a réalisé un état des lieux des restaurations collectives sur le Pays de Ploërmel. Ce qui ressortait de l’étude est qu’il y avait très peu d’échanges entre les différentes restaurations collectives d’une même commune. 

A Concoret = 3 restaurations collectives, dont deux dans le même bâtiment et la troisième a 500M.

La mutualisatioon était donc une évidence. Les objectifs de la mutualisation portent sur : permettre aux équipes de ces trois restaurations collectives de se rencontrer; avoir une culture commune du développement durable; avoir des approvisionnements et des volumes plus importants de livraison de produits; mutualiser les pratiques, une formation commune de cuisine; un outil commun de gestion pour une meilleure maîtrise des coûts. 

LEs freins repérés pour ce type de projet est qu’on rajoute du temps de travail aux équipes salariées de ces restaurations collectives en plus de tout le reste à continuer d’assurer. il faut une vrai conviction. 

Ce que ce projet permet entre autres : 

  • ré ouverture de l’épicerie
  • favoriser l’installation de maraîchers (pour les légumes de saisons) sur le territoire et valorisation de ceux existant en amont du projet
  • axe de sensibilisation dans l’école, en séjours d’été
  • collaboration possible avec un projet sur plélan le grand entre un magasin de producteurs et la mutualisation peut mener sur de la transformation des surplus

Pour que ce type de projet avance il faut une volonté politique, technique et de la clientèle également.